A priori, un minimum d’engagement envers notre communauté nationale signifie que nous consommons des produits tunisiens. C’est un acte de patriotisme économique. Mais quand on observe de près les jeunes, on se rend compte qu’ils ont l’air et se comportent un peu trop “occidentalisés”. Surtout, ils suivent la tendance et veulent avoir l’air branché et stylé. Ils sont aussi très influencés par un mode de vie occidental. Le leurre publicitaire vise à activer les réflexes d’achat chez les consommateurs. Les arguments de vente répétés à la télévision, à la radio et dans la presse tentent de créer un conditionnement sur le consommateur et de lui donner des images très esthétiques pour l’impressionner. Les jeunes sont un groupe de consommateurs facilement influençable.
La DTCA est souvent agressive, vantant la qualité des produits et utilisant des méthodes graphiques qui ont un impact sur les jeunes. Des modèles, les acteurs et footballeurs font partie des personnalités célèbres qui acceptent d’associer leur nom et leur image à une marque ou à un produit. Malheureusement, cette pratique est beaucoup plus utilisée en occident qu’en Tunisie.
Les jeunes filles préfèrent les marques étrangères pour choisir les articles de toilette et les produits de beauté. Ils sont tellement impressionnés par une publicité vantant les vertus d’un produit étranger qu’ils sont prêts à payer cher pour le posséder et surtout pour ressembler à telle ou telle star. Les jeunes en voie d’imitation et d’identification sont les premiers acheteurs. Ils aiment une star et ont très envie de s’identifier à elle en s’appropriant les produits qu’elle utilise. De plus, il convient de noter qu’une part importante de la publicité porte sur des produits habituellement consommés par les jeunes. Puisque notre jeunesse rêve de mener une vie semblable à la jeunesse occidentale, ils y succombent rapidement car cela leur procure une certaine satisfaction.
Cependant, la mondialisation impose ses propres lois et les jeunes ont tendance à valoriser tout ce qui vient des autres continents. Par contre, on voit certains de nos produits abandonnés par les jeunes. A qui incombe cette responsabilité ?
Excerpt from the blog of Tunisia Today “Les jeunes et la consommation : Le «Made in Tunisia», des hauts et des bas…”
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